Justine Créteur

Très jeune, lorsque j’étais danseuse à mon compte, j’ai découvert les problématiques de recherche de nouveaux contrats et de gestion administrative. J’y ai pris goût. Tellement que j’ai travaillé un temps au MEDEF aux contacts de nombreux entrepreneurs.

Mon goût pour l’entrepreneuriat s’est encore plus affirmé.

J’ai alors entrepris des études en sciences politiques et en droit des affaires. A cela, j’ai ajouté de la pratique, indispensable à mon épanouissement.

J’ai systématiquement ajouté de la pratique en travaillant à côté de mes études, c’était indispensable à mon épanouissement et je ne voyais pas comment apprendre mieux qu’en faisant. 
 
Aussi, je n’ai jamais cessé de vouloir entreprendre, c’est dans ma nature. C’est pour quoi durant mes études j’ai crée une entreprise, Dionysos, qui proposait des séjours oenotouristiques. Après avoir construit et vendu quelques séjours, je me suis heurtée à un soucis administratif insoluble : l’obtention d’une assurance spécialisée qui n’était octroyée que si j’avais une importante somme à bloquer sur un compte ou un bien à mettre en gage. J’ai dû me résoudre à clôturer l’entreprise. Ce fut mon 1er échec.
 

A la fin de mes études, j’ai créé une entreprise de séjours oenotouristiques. Très vite, après avoir vendu quelques séjours, je me suis rendu compte que pour m’épanouir dans cette activité, il fallait que je propose des séjours luxueux de A à Z. Mais pour cela il me fallait des agréments que je ne pouvais pas avoir… C’était mon premier échec.

J’ai ensuite crée avec mon conjoint une entreprise, Artemisia, qui permettait aux particuliers d’investistir dans les timbres, monnaies anciennes et voiture de collection. Nous nous sommes précipités dans le delivery, la création de partenariats importants avant même d’étudier scrupuleusement notre marché et d’adapter notre offre. Nous avions donc des produits intéressants mais notre marketing et façon de vendre n’étaient pas adapté au marché. Ce fut mon second échec. 

On apprend bien souvent plus de nos échecs que de nos réussites

J’ai très vite compris que c’était plutôt deux expériences d’une richesse inestimable tant elles m’ont apprises.

Remontant vite en selle après être tombée, j’ai accompagné mon conjoint dans la création d’une nouvelle entreprise : Prudenzia Immobilier.

Créer un business model solide, capable de s’adapter et pérenne. En 5 ans, Prudenzia immobilier est devenue une entreprise incontournable pour les investisseurs immobiliers.

A la fin de mes études, j’ai reçu la proposition de devenir collaboratrice d’un groupe politique au Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes. Cela m’a permis d’accompagner 31 élus.

On m’a ensuite proposé de devenir conseillère du Vice-Président de la Région aux politiques de santé, ce que j’ai accepté. Aujourd’hui je suis toujours consultante pour personnalités politiques afin de les aider à construire leur stratégie et à s’entrainer et construire leur discours. 

Même si j’ai adoré ces missions, entreprendre me manquait. J’avais besoin de retrouver mon autonomie. 
J’ai donc décidé de mettre à disposition des entrepreneurs ce que j’avais appris tant de mes études en sciences politique et droit, que de mes années en politique, que des mes quatre expériences entrepreneuriales diverses (danseuse, Dionysos,Artemisia et Prudenzia). Durant trois ans j’ai donc aidé des chefs d’entreprise à faire croitre leur entreprise en les aidant à consolider leur business model, à développer de nouvelles offres, à répondre à des appels d’offres, à monter des dossiers BPI, à développer leurs compétences à discourir pour tourner des vidéos, … le bouche-à-oreille fonctionnait et j’ai pu rapidement atteindre le plafond autorisé de la microentreprise. 
La moitié de mes clients étaient des formateurs / centre de formation. J’ai donc crée une SAS pour réunir tous les services que je leur proposais : la Conciergerie des Organismes de Formation (COF). Ayant de nombreuses demandes j’ai recruté 3 collaborateurs.
 
A force d’être en contact d’organisme de formation j’ai voulu moi même créer mon organisme et j’ai ainsi créé Se Former avec Alexandre Barello. Notre organisme a 2 activités : d’une part nous vendons de la formation en anglais et en bureautique pour personne en reconversion professionnelle et demandeur d’emploi. D’autre part, nous accompagnons les chefs d’entreprise dans leur croissance, ce que je faisais jusque là seule. Nous leur développons des forces de vente en recrutant des commerciaux et en les formant dans le même temps que nous revoyons leurs offres et leurs façon de faire pour gagner en efficience et ainsi pouvoir délivrer plus de clients.
 
Aujourd’hui j’ai donc 4 activités : 
 
  • Je m’occupe du développement de Se Former et de l’équipe pédagogique et administrative pour notre offre de formation bureautique et anglais. Pour notre accompagnement d’aide au développement pour les chefs d’entreprise, je m’occupe de l’audit et de toute la stratégie de croissance puis restructuration / process de l’entreprise. 
  • Je manage mon équipe de la COF, je gère certaines demandes particulières des clients ou les demandes les plus difficiles et je supervise chaque dossier.
  • Je coach des personnalités politiques et chefs d’entreprise pour les pousser à se dépasser et atteindre leur objectif ainsi qu’à améliorer leur compétences à discourir / réaliser des vidéos ou podcast / entretien / séminaire / conférence.
  • Je gère mes investissements immobiliers locatifs. 
Nous avons accompagnés une trentaine de chefs d’entreprises au cours des 3 dernières années dans l’atteinte de leurs objectifs second